Depuis les tout débuts de la recherche sur la relation biodiversité-fonctionnement écosystémique, des centaines d’études ont été publiées, arrivant toutes au consensus général qu’un plus grand nombre d’espèces contribue à un meilleur niveau de fonctionnement écosystémique. De manière générale, les communautés plus diversifiées sont plus efficaces à acquérir des ressources essentielles, à produire de la biomasse et à décomposer la matière organique que les communautés moins diversifiées. Cependant, le fonctionnement des écosystèmes forestiers est largement déterminé par les processus d’assemblage des communautés survenant au cours des premiers stades de développement de la canopée. La compréhension des processus structurant les communautés est ainsi une question fondamentale de recherche en écologie forestière.
Il est accepté que l'assemblage des communautés résulte d’un grand nombre de processus dont les interactions biotiques sont considérées comme étant les plus importants déterminants du succès écologique et évolutif. Ma recherche a comme objectif d’analyser les effets de la diversité de composition des arbres selon une approche fondée sur les traits, sur la mortalité associée à la densité des arbres et sur le développement de la canopée des arbres au cours du développement des peuplements.